Caraïbes-Antilles

L'archipel des Antilles, entre l'océan Atlantique et la Mer des Caraïbes



Plus diplômées, plus nombreuses et pourtant plus touchées par le chômage. La femme, en général, reste statistiquement en retrait par rapport aux hommes en matière d’emploi. La raison de cette inégalité est essentiellement culturelle. Du chemin reste encore à parcourir vers la « parité sociale ».

Sur les trente dernières années, la proportion de diplômés, masculin et féminin, n’a cessé de croître. Mais l’augmentation du nombre de femmes diplômées a été plus marquée. Malgré ses difficultés à trouver un emploi, la femme martiniquaise se révèle néanmoins plus active que celle de métropole. Ce qui tient en grande partie à sa suractivité entre 60 et 64 ans. Près de 22% des femmes antillo-guyanaises travaillent entre cette tranche d’âge (seulement 14% en métropole).
Principalement présente dans le secteur tertiaire, la Martiniquaise occupe un poste d’employée à 77% du temps.
Autre particularité : deux tiers d’entre elles travaillent à temps partiel. Ce qui peut s’expliquer par le fait que les familles monoparentales sont trois fois plus nombreuses qu’en métropole. Et, bien souvent, c’est la femme qui élève seule son/ses enfant(s).
Depuis les années 90, ce type de familles tend à diminuer, tout comme le nombre d’enfants par femme (2 actuellement). Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à la naissance mais cette statistique s’inverse vers 24 ans. En cause : le nombre d’accidents de la route qui touchent davantage la gente masculine.

(source : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques)