Caraïbes-Antilles

L'archipel des Antilles, entre l'océan Atlantique et la Mer des Caraïbes



Plus diplômées, plus nombreuses et pourtant plus touchées par le chômage. La femme, en général, reste statistiquement en retrait par rapport aux hommes en matière d’emploi. La raison de cette inégalité est essentiellement culturelle. Du chemin reste encore à parcourir vers la « parité sociale ».

Sur les trente dernières années, la proportion de diplômés, masculin et féminin, n’a cessé de croître. Mais l’augmentation du nombre de femmes diplômées a été plus marquée. Malgré ses difficultés à trouver un emploi, la femme martiniquaise se révèle néanmoins plus active que celle de métropole. Ce qui tient en grande partie à sa suractivité entre 60 et 64 ans. Près de 22% des femmes antillo-guyanaises travaillent entre cette tranche d’âge (seulement 14% en métropole).
Principalement présente dans le secteur tertiaire, la Martiniquaise occupe un poste d’employée à 77% du temps.
Autre particularité : deux tiers d’entre elles travaillent à temps partiel. Ce qui peut s’expliquer par le fait que les familles monoparentales sont trois fois plus nombreuses qu’en métropole. Et, bien souvent, c’est la femme qui élève seule son/ses enfant(s).
Depuis les années 90, ce type de familles tend à diminuer, tout comme le nombre d’enfants par femme (2 actuellement). Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à la naissance mais cette statistique s’inverse vers 24 ans. En cause : le nombre d’accidents de la route qui touchent davantage la gente masculine.

(source : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques)

402000 habitants (01/01/2009). 50% de la population ont moins de 20 ans.
La population Martiniquaise est très dense. Elle est à majorité noire, descendante d’esclaves africains. Témoignage de quelques siècles de cohabitation, la couleur de peau est nuancée. La population est composée de Blancs Créoles, Mulâtres, Noirs, Hindou, Syriens, Chinois et métropolitains.

  • Mulâtre – Très nombreux, ce sont des métis de Noirs et Blancs.
  • Béké – Ce sont des « Blancs Créoles » descendants des premiers colons.
  • Chabin(e) – Ils ont la peau très claire, les cheveux marrons et crépus.
  • Hindou – Descendants des immigrés Indiens (1853- 1889), ils ont conservés leurs traditions culturelles et religieuses.
  • Libano-Syriens – C’est une colonie assez importantes spécialisée dans le commerce.
  • Chinois – D’origine chinoise au départ, on constate une petite émigration, asiatique maintenant.
  • Métropolitain – Depuis la départementalisation, leur nombre a augmenté, ce sont pour l’essentiel des cadres et fonctionnaires.
  • Les Caraïbes ont été décimés par les colons français. Les rares survivants s’étaient réfugiés à la Dominique, où l’on trouve quelque uns de leurs descendants.
Au 1er janvier 2009, la population est estimée à 404 000 habitants. Tout comme la Martinique, la population est composée de Blancs Créoles, Mulâtres, Noirs, Hindous, Syriens, Chinois et métropolitains (voir La population martiniquaise).

Les Saintes
La population des Saintes est d’origine bretonne et poitevine, les habitants ont le teint clair. La canne ne poussait pas sur leur sol et les colons n’ont pas eu recours aux esclaves. Pêcheurs d’origine, ce peuple compte parmi les meilleurs charpentiers de marine, réputés pour la qualité de leurs bateaux : les saintoises.

La Désirade
L’île compte environ 1600 habitants – les désiradiens.

Marie-Galante
La population est d’environ 20 000 marie-galantais, composée essentiellement de noirs et mûlatres.

La population guyanaise est constituée de nombreuses communautés, d’une dizaine d’origines différentes, le métissage est fréquent. Toutes ces communautés ont conservé leurs coutumes et traditions.
On distingue :

  • Amérindiens – Ce sont les descendants des premiers habitants du territoire.
  • Créoles – Issus du métissage entre les différentes ethnies.
  • Nèg’mawons – Nègres marrons, descendants d’une population noire qui a fuit l’esclavage en s’isolant dans la forêt. C’était le marronnage, leurs villages sont le long du Maroni.
  • H’mongs – Immigrés en Guyane pour fuir la guerre d’Indochine.
  • Chinois et Laotiens – Les premières immigrations datent du XIXe siècle.
  • Métropolitains – Depuis la départementalisation, leur nombre a augmenté. ce sont pour l’essentiel des cadres et fonctionnaires.
  • Libanais – Ils sont spécialisés dans le commerce.
  • Immigrants brésiliens,Surinamais, Haïtiens

La pauvreté de la terre ne permettait pas la culture de la canne à sucre, ce qui fait que les colons n’ont pas eu recours à une main d’œuvre africaine, comme dans les autres îles.
La population est donc restée blanche à 90%. Elle se compose de trois groupes principaux :

  • Les saint-barth – Descendants de Bretons et Normands, ils sont très attachés à la famille et leur passé historique, les jeunes sont peu à quitter l’île.
  • Les métropolitains – Ils sont cadres du privé et fonctionnaires pour l’essentiel.
  • Les étrangers – Riches résidents, ils sont pour la plupart originaires des Etats-Unis.

En 2009 la population Saint-Martinoise comptait 35692 habitants, pour la partie française de l’île. 40% de la population est étrangère (européens, russes, américains, africains et asiatiques).

Au cours des années 1990, le durcissement des lois sur l’immigration a considérablement réduit la pression migratoire sur la partie française.