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C’est une île qui s’étend sur 80 kms de long et 35 de large. Elle a une superficie de 1100 km². Les plaines côtières sont peu étendues.
Le sud caraïbes offre une grande variété de paysages et de plages aux sables fins et clairs, alors que du côté atlantique la côte est plus tumultueuse, à noter les fonds blancs au large du François.
Les montagnes volcaniques sont au Nord, la Montagne Pelée (1397 m) et le Piton du Carbet (1196 m). Les plages du Nord caraïbes ont le sable gris ; région volcanique où se trouvent sources chaudes, cascade, forêt tropicale, sentier botanique.
Le Nord atlantique est plus pittoresque : la forêt, la montagne, rivière et côte sauvage s’y trouvent réunis.
Le climat est tropical. Les températures moyennes s’étendent de 20 à 34 °C, réparties en deux saisons :
- Hivernale (de juin à novembre).
- Carême (de janvier à mai).
Fort-de-France, la capitale
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Fondée en 1637, elle s’appelait alors Fort-Royal. Fort-de-France est la capitale et le centre d’affaires de l’île avec beaucoup d’atouts touristiques. L’élégance naturelle des Foyalais(es), faite d’attitudes, de gestes et même de sonorités quelquefois inhabituelles, vous surprendra tant par sa convivialité notoire que par son accueil légendaire. L’architecture et la diversité du mode d’habitat attestent d’un passé prestigieux.
A voir:
La baie de fort-de-France – Elle est réputée pour sa beauté, ses conditions de sécurité et d’avitaillement.
La place de la Savane – Bel espace vert face à la mer et en plein cœur de la ville. On y trouve de splendides palmiers royaux.
Le Fort Saint-Louis – Édifié en 1669, ce magnifique ouvrage d’architecture militaire dit « à la Vauban », est situé dans un havre en eau profonde et s’élève sur une pointe de terre qui vous permettra de dominer toute la magnifique baie de Fort-de-france.
Le Théâtre Municipal – Il abritait l’ancienne mairie.
Le Musée d’Archéologie Précolombienne – C’est le plus riche Musée d’archéologie des Petites Antilles. Il retrace la longue histoire de l’implantation progressive des peuples Arawaks et Caraïbes.
Le Parc Floral – Avec un Exotarium où l’on peut admirer de magnifiques poissons tropicaux ainsi qu’une galerie de géologie et de botanique. Le parc comprend un sentier botanique et des centaine d’arbres et palmiers : des tamariniers, des poiriers, des courbarils, un Ylang Ylang et un baobab (issu du plant offert par Léopold Sédar Senghor à Aimé Césaire).
La Cathédrale Saint-Louis – Construite en 1890, pour remplacer la précédente détruite lors du grand incendie de la même année. Elle a été amenée pièce par pièce de la Métropole et achevée en 1893. Son architecture est de structure métallique et de style romano-byzantin.
La Bibliothèque Schoelcher – Conçue en 1887 par l’architecte Pierre-Henry PICQ, contemporain de Gustave Eiffel, également auteur de la Cathédrale Saint Louis.
Le Marché – C’est le plus important marché de l’île, lieu idéal pour faire le plein de couleurs, de senteurs, de fruits exotiques… A découvrir les étals de fruits et légumes, d’épices, de fleurs tropicales et d’objets artisanaux et aussi les petits restaurants fréquentés par les touristes et les foyalais.
Les communes du Nord Caraïbes
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Schoelcher – Le Nord Caraïbes débute avec cette commune qui s’appelait Case-Navire autrefois. Maintenant du nom du grand abolitionniste alsacien Victor Schoelcher (1804-1893), c’est le siège du Palais des Congrés et de l’Université des Antilles et de la Guyane. Schoelcher est un agglomération jeune, animée et sportive, un station balnéaire au label « station voile » et son club nautique.
Case Pilote – Le nom du bourg était celui du chef caraïbe qui accueillit les Français en 1635. Après un accord Pilote laissa le nord de l’île aux colons pour s’établir dans le sud de l’île. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption-et-Saint-Joseph est la plus vieille de l’île. Elle date du XVIIe siècle, de style jésuite et baroque.
Bellefontaine – Petit bourg accroché à la falaise. Ce village de pêcheurs est réputé pour ses scènes de pêches typiques qui ont lieu tous les week-end « la pêche à la senne ». Elle est réalisée avec un énorme filet qui est jeté à la mer avant d’être tiré depuis la plage par les pêcheurs mais aussi par tout volontaire qui souhaite donner un coup de main.
Morne-Vert (Altitude 432m) – C’est une commune rurale dotée de cours d’eau et de quartiers verdoyants. On y trouve les primeurs, les bassins à écrevisses et piscicoles. Ce village, qui bénéficie d’un micro climat frais et sec est réputé pour la beauté de ses paysages, offre de jolies points de vue sur la Montagne Pelée et le Piton du Carbet. Tourné vers un tourisme vert avec le départ de l’escalade des Pitons du Carbet.
Carbet – Terme caraïbe qui signifie « maison commune ». C’est le lieu où débarqua Christophe Colomb, le 15 Juin 1502. A visiter : « la vallée des Papillons », le musée Gaugin, la Galerie de l’Histoire et de la Mer, la distillerie Neisson. Jolie petite commune de pêcheurs avec ses cases traditionnelles et la longue plage de sable cendré « des raisiniers ». Ne pas rater : le parc AQUALAND qui offre, au sein d’un végétation luxuriante et au bord de la rivière du Carbet, toute la palette des attractions de glisse pour petits et grands.
Fonds Saint-Denis – Ravissant petit village, il est dominé par le « Morne des Cadets » où se trouve l’observatoire sismique. A découvrir des sentiers avec vues panoramiques plus saisissantes les unes que les autres. Une petite vallée jardin, havre de paix et d’air pur, qui est aussi le départ de la magnifique randonnée du Canal de Beauregard dit « canal des esclaves ».
Saint-Pierre (classée 101ème ville d’art et d’histoire) – C’est la ville la plus célèbre de la Martinique. Le 8 mai 1902, cette capitale économique fut en grande partie détruite par l’éruption de la Montagne Pelée(28 000 morts). A visiter : ses ruines, ses ruelles pavées, sa baie, le Musée Volcanologique qui rassemble divers témoignages et objets de l’époque, sculptés par la chaleur. Les plus audacieux pourront effectuer une plongée, accompagnés par un moniteur, pour découvrir les épaves des bateaux qui ont coulé lors de l’éruption.
Précheur – C’est la dernière commune du Nord Caraïbes. Ne manquez pas : les plages au sable gris, les rivières qui descendent du volcan, le tombeau des Caraïbes, les sources chaudes, l’habitation Céron. Son nom viendrait d’un rocher, aujourd’hui immergé, dont la forme curieuse dessinait au loin un prédicateur en chaire.
Les communes du Nord Atlantique
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Morne-Rouge – C’est la commune la plus élevée de la Martinique, ce qui lui confère un climat frais propice à la culture de l’ananas et des fleurs tropicales. Le Morne-Rouge est réputé pour sa conserverie d’ananas et ses eaux de source dont l’une d’elles « Chanflor » est mise en bouteille sur place. Le Morne-Rouge entretien un culte particulier à Notre Dame de la Délivrance et la Grotte de Lourdes, patronne et protectrice de toute la Martinique.
Ajoupa-Bouillon – Très fleurie, cette commune est à 250 mètres d’altitude, dans les flans de la Montagne Pelée. Ne manquez pas : les « Gorges de la Rivière Falaise », la cascade et le sentier botanique.
Basse-Pointe – Ville natale d’Aimé Césaire. Basse-Pointe a une vocation agricole, on y trouve les cultures destinées à l’exportation (banane, canne à sucre et ananas). C’est aussi une terre d’accueil des nombreux immigrants indiens, dans les années 1850. A voir : la plantation Leyritz et le musée de la Poupée végétale, les deux temples hindous (témoignage de la forte immigration indienne), les habitations Pointoises (7 belles demeures coloniales – Pécoul, Chalvet, Gradis, Eyma, Moulin l’Etang, Leyritz et Hackaert). En février 1974, une terrible grève secouât le monde agricole martiniquais et abouti à l’exécution de travailleurs engagés sur l’habitation sucrière Chalvet.
Macouba – D’origine Caraïbe, Macouba était le nom d’un poisson d’eau douce. L’histoire de cette commune fut marquée par le père LABAT, qui améliora les méthodes de distillation du rhum. Construite au sommet d’une falaise. A voir : sa petite église du XVIIème siècle, son cimetière dominant la mer, l’Habitation de Fonds Préville où se trouve la distillerie JM Crassous de Médeuil.
Grand-Rivière – A l’extrême nord, ce village est en bout de route et bénéficie d’une grande variété de paysages. Ce petit village tient son nom de la Grande Rivière qui traverse la commune et qui constitue un autre attrait de ce site séduisant. A faire : une superbe randonnée, de Grand-Rivière à l’Anse Couleuvre (Prêcheur).
Lorrain – C’est un important site précolombien, doté de plusieurs points de vue exceptionnels. Jadis appelé « Grande Anse », cette commune détient les plus belles plantations de bananes. La fabrication de la farine de manioc, le sirop de batterie et les glaces locales sont des attractions que l’on peut y découvrir.
Marigot -Erigé en commune en 1889, le Marigot fût appelé ainsi de part sa proximité avec un terrain bas et marécageux. Commune fleurie dont le bourg est bâti en amphithéâtre face à la mer, c’est aussi une terre agricole riche par la culture de la banane. L’élevage et la commercialisation des écrevisses et de crevettes d’eau douce sont l’une de ses principales activités.
Sainte-Marie – Crée en 1658, quand les colons chassèrent les derniers amérindiens, Sainte Marie demeure aujourd’hui grâce à sa vocation industrielle, agricole et artisanale la ville charnière du nord de l’île. A voir : le musée du Rhum Saint James, le musée de la Banane, le Monastère et le Centre Culturel de Fond St Jacques, la vannerie du Morne des Esses. Allez vous promener dans deux forêts aménagées (La Reculée et La Philippe) et vous baigner à la plage de l’anse Azérot. Sainte-Marie est aussi le fief de la tradition du tambour et du Bèlè. A visiter : la maison du Bèlè au Quartier Reculé.
Trinité – Son front de mer est sans doute l’un des plus beaux de l’île. Ne pas manquer : le petit village de Tartane et sa plage, la presqu’île de la caravelle où se trouvent les ruines du château Dubuc et la Baie du Trésor.
Gros-Morne – Commune rurale, elle tire son nom de sa topographie. La randonnée dans cette forêt hydrophile est la principale attraction, également le pique-nique en forêt ou aux cascades du Saut Argis. A voir : les cultures florales et vivrières, les jardins créoles, les ateliers d’artisanat, les fabriques de manioc et toloman, la distillerie de l’habitation Saint-Etienne avec ses bananeraies et son parc paysager.
Saint-Joseph – Village tranquille et rural, c’est aussi une escale pour les randonneurs. l’aire d’accueil de « cœur Bouliki » est le point de départ des sentiers balisés. A visiter : Le jardin du centenaire avec ses nombreuses espèces botaniques, la Tour du Jubilé composée de roches volcaniques et qui date du début du XXème siècle ou la Grotte de Lourdes.
Les communes du Sud Atlantique
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Le Vauclin – Village de pêcheurs. De la pointe Jacob jusqu’au Macabou, le Vauclin bénéficie de 3kms de plage de sable fin qui s’intègrent tout le long de son littoral. « Pointe faula » et « Macabou » sont les plus fréquentées. C’est une zone convoitée pour l’excellente qualité des eaux de baignade. La randonnée de la Montagne du Vauclin (alt. 504m) offre un panorama de toute beauté.
Saint-Esprit – Autrefois, avant de devenir paroisse en 1755 et commune en 1857, Saint-Esprit s’appelait « Bourg des coulisses ». La raison tient aux fameuses coulisses aménagées dans ce paysage de mornes, de pentes abruptes pour faciliter le transport de la canne vers l’usine de Petit Bourg. Commune rurale où il est bon de vivre la Martinique de l’intérieur. A voir : le musée des Arts et Traditions Populaire qui témoigne de la richesse du patrimoine culturel de la Martinique.
François – Commune agricole aux charmes paradisiaques, elle est prisée pour ses îlets et fonds blancs – la baignoire de Joséphine, le domaine de l’Acajou, Habitation des rhums Clément. Le François est aussi un agréable plan d’eau pour les amoureux des sports nautiques. C’est une commune où l’on pratique la Yole ronde avec ferveur et passion, tout comme au Robert.
Robert – Ce village est érigé au fond d’une très jolie baie et ses 10 îlets (Petit Vincent, Petite Martinique, à Eau, aux Rats, Chancel, Petit Piton, Boisseau, Madame, de la Grotte et Loup Garou). A ne pas manquer : les bassins et cascades de Fond Nicolas, les deux églises du Robert et du Vert-Pré mais aussi l’îlet Chancel, le plus grand de la Martinique où l’on peut voir encore des iguanes sauvages.
Les communes du Sud Caraïbes
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Le Lamentin – C’est la commune de l’aéroport, de l’hippodrome et des zones industrielles et centres commerciaux dont le plus connu est la Galléria. Le Lamentin possède un arrière pays très diversifié. A voir : la Roseraie Burnet, la Distillerie La Favorite, la Ferme de Perrine (pour découvrir la faune locale).
Ducos – Appelé autrefois « Trou au chat », cette ville doit son nom à Théodore Ducos, ministre de la marine et des colonies sous le second empire. Cette commune détient une mangrove dont la faune et la flore sont d’une exceptionnelle rareté. A voir : le Pitt Bac (combats de coqs), le Chateau Aubéry.
Rivière-Salée – Bras de mer de 6 kms de long, la Rivière-Salée a donné son nom à la commune qui détient des grands champs de canne à sucre. De par sa situation géographique, la mangrove de Rivière-Salée est riche de nombreux palétuviers et crabes « mantous » que vous pourrez découvrir grâce aux visites organisées.
Trois-Ilets – Anciennement paroisse « du cul de sac à vache », Trois-Ilets tient son nom des trois petits îlets Tébloux, Charles et Sixtain. A voir : le Musée de la Pagerie, la maison de la Canne, le village de la poterie, le Domaine Château Gaillard, le parc accro-branches « Mangofil ». Les plages de l’Anse-à-l’ane, l’Anse Mitan et la Pointe du Bout avec ses hôtels, restaurants, marina, boutiques, animations diverses. Des navettes maritimes effectuent la traversée de la baie pour rejoindre Fort-de-France.
Anses d’Arlet – Commune très prisée pour sa magnifique plage qui en fait un lieu recherché pour les vacances. A découvrir : les nombreuses plages et criques autour des Anses d’Arlet – Anse Noire, Anse Dufour, Anse Maturin, Grande-Anse, Anse Chaudière, Plage du bourg et Petite-Anse.
Le Diamant – Il doit son nom à la roche, reste d’édifice volcanique de 176 m, qui s’élève en pleine mer. Sous le 1er empire, au cours des guerres franco-anglaises, le rocher du Diamant fut une véritable forteresse défendue par 200 marins. Aujourd’hui le Diamant est une belle station balnéaire. A voir : sa superbe plage de 4 kms de long, les super points de vue sur le Rocher et le Morne Larcher.
Sainte-Luce – Baignée par le bleu indigo de la mer des Caraïbes, Sainte-Luce puise ses ressources de son vaste bouquet coralien où vit une grande variété d’espèces tropicales. Cette commune est très visitée pour ses petites plages de sable blanc. La visite de la forêt de Montravail, aménagée pour l’agrément des visiteurs permet d’admirer des roches gravées par les indiens Caraïbes. Voir : les très belles plages de Gros Raisins, Anse Mabouya ou Corps de Garde. Visiter également la distillerie Trois-Rivières.
Rivière-Pilote – Cette commune présente une végétation très généreuse qui s’apparente un peu à celle du Nord. A voir : l’Ecomusée à l’Anse Figuier, la distillerie La Mauny, le pitt Cléry (temple de la tradition martiniquaise des combats de coqs, de mangoustes et serpents).
Le Marin – Niché au fond d’une baie en cul de sac, Le Marin est protégé des eaux de l’Atlantique par la pointe côtière de l’île. Sous-préfecture réputée pour sa Marina, son église fait partie des plus beaux monuments de la Martinique. A voir : Son port de plaisance, ses sites naturels diversifiés et ses magnifiques plages environnantes (Anse Macabou, Cap Macré, Cap Ferré, Cap Chevalier).
Sainte-Anne – Cette commune possède les plus belles plages de la Martinique, bordées de cocotiers, eau turqoise et sable blanc. La plus connue, Les Salines, est l’une des plus belles plages des Petites Antilles. La savane des pétrifications est une étendue aride. deux belles randonnées : la Trace des Caps (de l’Anse Caritan à la Baie des Anglais), l’ascension du Piton Crève-Coeur.
