Caraïbes-Antilles

L'archipel des Antilles, entre l'océan Atlantique et la Mer des Caraïbes



Les cyclones sont des phénomènes météorologiques naturels qui participent aux transferts d’énergie dans l’atmosphère entre les zones subtropicales et les régions tempérées. Ils prennent naissance en Atlantique Nord, menaçant alors les zones maritimes habitées de la zone inter-tropicale. Les cyclones ne se forment pas sur les continents ou sur les étendues maritimes froides. Une forte humidité et une atmosphère instable sont nécessaires à la formation et à l’entretien des puissants nuages verticaux, appelés cumulonimbus.

La plupart des cyclones se forment à partir des ondes tropicales qui circulent d’est en ouest sur l’Atlantique, de juin à novembre. Pour les Petites Antilles, la saison cyclonique est entre mi-juillet et début novembre, les perturbations les plus dangereuses sont celles qui se forment près des îles du Cap Vert. Un long parcours océanique permet au cyclone de s’intensifier.

On distingue trois catégories :

  • dépression tropicale – le vent moyen est inférieur à 63 km/h
  • tempête tropicale – le vent est compris entre 63 et 117 km/h. Le cyclone est prénommé d’après une liste préétablie, le premier de l’année commençant par la lettre A. Le Plan d’Urgence Cyclone peut être déclenché dès ce stade d’intensité si la menace est réelle sur l’île.
  • Ouragan – Le vent soutenu dépasse 118 km/h. Cinq niveaux classent les ouragans suivant la force du vent.
    – catégorie 1 : vent entre 118 et 153 km/h – catégorie 2 : vent entre 154 et 177 km/h
    – catégorie 3 : vent entre 178 et 209 km/h – catégorie 4 : vent entre 210 et 248 km/h
    – catégorie 5 : vent supérieur à 249 km/h.

(Plus d’informations :www.meteo.gp)

Plus diplômées, plus nombreuses et pourtant plus touchées par le chômage. La femme, en général, reste statistiquement en retrait par rapport aux hommes en matière d’emploi. La raison de cette inégalité est essentiellement culturelle. Du chemin reste encore à parcourir vers la « parité sociale ».

Sur les trente dernières années, la proportion de diplômés, masculin et féminin, n’a cessé de croître. Mais l’augmentation du nombre de femmes diplômées a été plus marquée. Malgré ses difficultés à trouver un emploi, la femme martiniquaise se révèle néanmoins plus active que celle de métropole. Ce qui tient en grande partie à sa suractivité entre 60 et 64 ans. Près de 22% des femmes antillo-guyanaises travaillent entre cette tranche d’âge (seulement 14% en métropole).
Principalement présente dans le secteur tertiaire, la Martiniquaise occupe un poste d’employée à 77% du temps.
Autre particularité : deux tiers d’entre elles travaillent à temps partiel. Ce qui peut s’expliquer par le fait que les familles monoparentales sont trois fois plus nombreuses qu’en métropole. Et, bien souvent, c’est la femme qui élève seule son/ses enfant(s).
Depuis les années 90, ce type de familles tend à diminuer, tout comme le nombre d’enfants par femme (2 actuellement). Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à la naissance mais cette statistique s’inverse vers 24 ans. En cause : le nombre d’accidents de la route qui touchent davantage la gente masculine.

(source : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques)